« L’Œil du chien qui hurle la nuit »
“Voir plus loin, voir dans l’invisible, à travers l’espace et le temps” nous murmure Jean-Claude Ameisen. Photographier cette zone ineffable de notre conscience où tout devient possible, plus sombre, plus grand, plus dense… Cet ailleurs pourtant si proche. Capter les rêves, l’espace-temps de notre sommeil, où passé-présent se mêlent, où l’on se souvient de ce qui viendra demain. Cet univers sur lequel nous n’avons aucune prise, où l’on peut voler, où l’on a si peur, où l’on aime si fort… Flux et reflux entre douceur et angoisse, netteté et disparition, étrangeté et réel. Photographier nos images mentales, celles qui s’enchaînent à …